Vers la mise en place d’un diagnostic RGA ? - 13/12/2023

L’intensité et la récurrence des épisodes de canicule et d’épisodes pluvieux ont une conséquence dramatique sur les constructions, notamment les maisons individuelles, anciennes, mais aussi nouvelles. L’ensemble du territoire est impacté, mais en 2022, année record des alternances de canicules et de pluies intenses, la région Côte d’Azur a été la plus exposée, avec environ la moitié de ses communes sinistrées. En France, un propriétaire de villas individuelles sur deux, soit plus de dix millions de foyers, serait exposé au risque RGA, le retrait-gonflement des sols argileux. Ce phénomène provoque des fissures qui nécessitent un budget très élevé pour être colmatées, sans parler de l’impact psychologique sur les propriétaires, qui peinent à être remboursés par leur assurance dans des délais courts malgré l’ouverture d’une sinistre catastrophe naturelle. Le

Cerema travaille à trouver de nouvelles solutions, tout comme Météo France qui dispose de 19 stations équipées de capteurs d’humidité en sous-sol. Le phénomène RGA est en effet provoqué par la succion du sol de l’humidité et par sa réhydratation progressive. Au terme de son tout récent rapport consacré au risque RGA, risque connu grâce à la cartographie du portail Géorisques, le député Vincent Ledoux préconise la réalisation d’un diagnostic RGA avant-vente, global ou simplifié dans les régions les moins exposées, qui pourrait déboucher sur la création d’un label spécifique à ce risque RGA.


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